vendredi 22 mars 2013

SALUTATIONS à la TOUTE SAINTE, notre invincible stratège

Ecoutez les 2 premières strophes de l'Hymne Acathiste psalmodiés en mode 1 par le père Emmanuel Krokidis.

  1.  http://www.houpas.net/music/15a_AngelosProtostatis_EKrok.rm 
  2. http://www.houpas.net/music/15b_Vlepousa_EKrok.rm
Toutes les Salutations chantées par p. Emmanuel dans plusieurs modes peuvent être écoutées ici :
 >>  http://www.ieropsaltis.com/afier_nov04.htm 



Un étrange mélange de psalmodie byzantine (?) du regretté Archevêque Christodoulos et d'un chœur à la polyphonie russifiante... influence occidentalisante incontestable...


 


 

lundi 18 mars 2013

Grand Canon de St André de Crète

  

Le Canon poétique
La poésie liturgique byzantine s'est développée tout au long de l'histoire millénaire de l'Église indivise et un peu au-delà. Cette poésie prit naissance dans les pays de langue syriaque, autour des métropoles d'Antioche et d'Edesse. C'est au sixième siècle que la création poétique en langue grecque prit un essor particulier avec les kondakia de saint Roman le Mélοde; les hymnes de saint Jean Damascène leur succédèrent au siècle suivant. A la fin du septième siècle apparait une nouvelle forme de poème liturgique, sans doute moins bien construite que les compositions précédentes mais dont le contenu théologique est plus directement parlant : "le Canon poétique". Le Canon se présente comme un long texte prenant la forme de neuf hymnes (odes), paraphrasant plus ou moins le texte des neuf cantiques scripturaires qui sont d'ordinaire chantés à l'office du matin (orthros). A l'origine les strophes du canon (appelées tropaires) étaient intercalées entre les versets des cantiques, mais très rapidement l'habitude se prit d'omettre ces versets au profit du canon lui-même, seule la première strophe, appelée "hirmos" (du grec : allusion, mention, convention) fait allusion directement au texte du cantique. L'hirmos, dans la langue originale, sert de modèle métrique à tout l'ensemble de l'ode.


samedi 2 mars 2013

Les consignes de St Jérôme pour le chant à l'église




"Celui qui chante doit le faire avec modestie et humilité. Saint Jérôme s'exprime, sous ce rapport avec sévérité : « Nous devons chanter, psalmodier et louer Dieu plus avec notre âme qu'avec notre voix. Que les jeunes gens m'entendent, qu'ils m'entendent ceux dont l'office est de chanter les psaumes à l'église : nous devons chanter à Dieu avec notre cœur et non avec la voix; ne cherchons pas à adoucir la gorge et le larynx par des médicaments, comme font les tragédiens, pour faire entendre à l'église des chansons et fioritures de théâtre, mais louons Dieu avec crainte, par nos œuvres et par la connaissance des écritures. » [« Audiant haec adulescentuli, audiant hi, quibus psallendi in ecclesia officium est, Deo non voce sed corde cantandum nec in tragoedorum modum guttur et fauces dulci medicamine colliniendas, ut in ecclesia theatrales moduli audiantur et cantica, sed in timore, in opere, in scientia scripturarum. » (Comm. in Epist. ad Ephes. iii, 5, 19)]"